Troubles alimentaires pédiatriques : brisons le tabou pour une meilleure prise en charge
Cet article met en lumière les difficultés de diagnostic et de prise en charge, notamment chez les plus jeunes. Il souligne l'importance d'une sensibilisation accrue et d'une action précoce pour prévenir les conséquences des TAP.
Mylène
11/26/20242 min read


Les troubles alimentaires pédiatriques (TAP) touchent un nombre important d'enfants en France, avec une prévalence estimée à 1 enfant sur 8. Malgré cette réalité, les TAP restent souvent méconnus et insuffisamment pris en charge. Il est temps de briser le tabou et d'améliorer la situation pour ces enfants et leurs familles.
Une étude française récente (Bertrand et al., 2021) a permis d'estimer la prévalence des TAP et d'analyser le parcours de soins des enfants et adolescents concernés. Les résultats montrent que les difficultés de diagnostic et de prise en charge sont particulièrement importantes pour les enfants âgés de 1 à 12 ans.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces difficultés :
Manque de connaissance et de sensibilisation des professionnels de santé: Les TAP sont souvent confondus avec des caprices ou des difficultés comportementales, ce qui retarde le diagnostic et la mise en place d'une prise en charge adaptée.
Hétérogénéité des TAP: Les troubles alimentaires pédiatriques regroupent un large éventail de difficultés (difficultés de succion, de déglutition, aversions alimentaires, refus de s'alimenter, etc.), ce qui complexifie le diagnostic et la prise en charge.
Manque de structures spécialisées: L'accès aux soins spécialisés (orthophonie, ergothérapie, psychologie) peut être difficile en fonction des régions, ce qui accentue les inégalités.
Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée sont essentiels
Les conséquences des TAP peuvent être importantes sur le plan nutritionnel, avec des risques de carences et de retards de croissance. Mais les TAP ont également un impact sur le développement psychopathologique de l'enfant, avec un risque accru d'anxiété, de dépression et de troubles du comportement.
Il est donc crucial de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public aux troubles alimentaires pédiatriques. Un diagnostic précoce et une prise en charge pluridisciplinaire adaptée permettent de limiter les conséquences des TAP et d'améliorer la qualité de vie des enfants et de leurs familles.
Pomme d'Adan s'engage
L'association Pomme d'Adan œuvre au quotidien pour informer, soutenir et sensibiliser aux troubles alimentaires pédiatriques. Nous proposons des ressources, des groupes de soutien et des événements pour les familles et les professionnels.
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